Journée intergénérationnelle | 18.12.24
Le Centre de Loisirs est heureux d’accueillir les personnes de 60 ans et plus lors d’une journée intergénérationnelle pour les fêtes de fin d’année ! Rendez-vous le mercredi…
Accueil>Les infos pratiques>Démarches administratives>Professionnels
Fiche pratique
Vérifié le 05/07/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice
La procédure de redressement judiciaire, qui doit être mise en œuvre par toute entreprise en cessation de paiements dont le redressement est jugé possible, permet la poursuite de l'activité de l'entreprise, l'apurement de ses dettes et le maintien de l'emploi. Elle peut donner lieu à l'adoption d'un plan de redressement à l'issue d'une période d'observation, pendant laquelle un bilan économique et social de l'entreprise est réalisé.
Toute personne exerçant une activité commerciale ou artisanale, tout agriculteur ou autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante (y compris une profession libérale), et toute personne morale de droit privé (société, association) qui se trouve en état de cessation des paiements mais dont la situation n'est pas définitivement compromise.
À savoir
un commerçant, un artisan, un agriculteur ou toute personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante et qui décède en état de cessation des paiements peut faire l'objet d'une procédure de redressement judiciaire. La procédure peut être ouverte à l'initiative d'un créancier ou du ministère public. Le tribunal doit être saisi dans l'année du décès, ou sans condition de délai, par les héritiers d'un débiteur décédé en état de cessation des paiements.
La procédure de redressement judiciaire peut être ouverte :
La procédure est ouverte :
Le tribunal compétent est celui du lieu où se trouve le siège de l'entreprise.
Le tribunal, après examen de la situation du débiteur, rend un jugement d'ouverture de redressement judiciaire.
Le jugement peut faire l'objet d'un appel de la part du débiteur, du créancier poursuivant et du ministère public. le délai d'appel est de <span class="miseenevidence">10 jour</span>s à partir de la notification de la décision.
Si l'entreprise ne peut pas être redressée, le tribunal invite le débiteur à présenter ses observations sur l'ouverture éventuelle d'une liquidation judiciaire.
Formulaire
Demande d'ouverture de procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (avec ou sans rétablissement professionnel)
Cerfa n° 10530*01
Accéder au formulaire (226.5 KB)
Infogreffe
La procédure de redressement judiciaire commence par une <span class="miseenevidence">période d'observation de 6 mois maximum</span>, renouvelable sans pouvoir dépasser 18 mois. Pendant cette phase, un bilan économique et social est réalisé.
L'entreprise poursuit son activité :
L'ouverture de la procédure entraîne la suspension des poursuites : les créanciers qui existaient avant l'ouverture de la procédure ne peuvent plus engager de poursuites en justice ni procéder à des saisies pour faire exécuter des décisions déjà obtenues.
Elle arrête aussi le cours de la plupart des intérêts et des majorations.
La période d'observation se termine par l'une des actions suivantes :
Pendant la période d'observation, seuls les licenciements économiques ayant un caractère urgent, indispensable et inévitable peuvent être prononcés. Après information des représentants du personnel, ils doivent être autorisés par le juge commissaire, qui fixe le nombre de salariés licenciés et leur activité.
Toute déclaration d'insaisissabilité effectuée pendant la période d'observation est nulle de plein droit.
À savoir
depuis la loi Pacte, la rémunération du chef d'entreprise est maintenue en cas de redressement judiciaire. L'administrateur judiciaire peut demander au juge-commissaire de la modifier.
Le plan de redressement est destiné à permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif. Toutefois, un débiteur ayant cessé son activité peut bénéficier d'un plan de redressement ayant pour objet l'apurement de son passif. Les créanciers peuvent proposer un plan concurrent à celui du débiteur.
Le plan de redressement peut prévoir des licenciements nécessaires à la survie de l'entreprise. Le jugement arrêtant le plan indique le nombre de salariés dont le licenciement est autorisé, leur activité et leur catégorie professionnelle. L'adoption du plan peut également être subordonnée au départ d'un ou plusieurs dirigeants de l'entreprise.
Dans le cas d'un plan de cession, les salariés qui ne sont pas licenciés deviennent des salariés du dirigeant qui reprend l'entreprise.
À noter
les salariés d'une entreprise en redressement judiciaire peuvent bénéficier de l'assurance en garantie des salaires (AGS) pour les sommes dues en exécution de leur contrat de travail (salaires, primes, préavis et indemnités).
Le Centre de Loisirs est heureux d’accueillir les personnes de 60 ans et plus lors d’une journée intergénérationnelle pour les fêtes de fin d’année ! Rendez-vous le mercredi…
Recevez toutes les infos de la mairie