Journée intergénérationnelle | 18.12.24
Le Centre de Loisirs est heureux d’accueillir les personnes de 60 ans et plus lors d’une journée intergénérationnelle pour les fêtes de fin d’année ! Rendez-vous le mercredi…
Accueil>Les infos pratiques>Démarches administratives>Professionnels
Fiche pratique
Vérifié le 27/06/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Le bail rural est le contrat par lequel le propriétaire agricole met à disposition de l'exploitant des terres ou des bâtiments en contrepartie d'un loyer ou d'un partage de récolte.
Le bail rural s'applique exclusivement à un bien immobilier, c'est-à-dire une terre ou un bâtiment d'exploitation à usage agricole. Il peut être conclu par deux personnes physiques ou morales :
Le bailleur peut être soit :
Si le preneur à bail n'est pas ressortissant de <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=R41270">l'Union européenne</a>, il doit adresser une <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=R17968">fiche de renseignements</a> (cerfa n°14519*01) au directeur départemental de l'agriculture pour obtenir sa carte d'exploitant agricole.
À savoir
le bail rural n'est pas applicable lorsque le propriétaire met une parcelle à disposition d'une société agricole dont il est membre. Le locataire qui met des parcelles à disposition d'une société agricole reste tenu aux obligations de son bail.
Pour conclure un bail rural, les parties doivent opter :
Le contrat de bail rural doit obligatoirement être écrit,
Et il doit être accompagné d'un état des lieux contradictoire dressant l'inventaire et l'état des terres et des bâtiments loués.
Le bail rural ne s'applique pas pour une location :
Sont également exclus du bail rural :
Le preneur doit respecter certaines obligations, notamment :
Chaque année, le loyer est actualisé conformément à l'indice national des fermages.
Simulateur
Module de calcul du fermage
Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA)
À noter
à défaut d'autorisation et un mois avant le début des travaux, le preneur doit envoyer au bailleur une lettre recommandée avec accusé de réception contenant le descriptif des opérations souhaitées. S'il souhaite s'y opposer, le bailleur a 15 jours pour saisir le <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=F1793">tribunal paritaire des baux ruraux</a>.
Le propriétaire doit respecter certaines obligations, notamment :
Le bail rural est conclu pour une durée minimale de <span class="miseenevidence">9 ans</span>.
Cette durée minimale peut exceptionnellement être réduite pour les baux ruraux :
L'engagement perpétuel ou indéfini est impossible.
Néanmoins, le bail rural peut être conclu pour une durée supérieure à 9 ans (bail rural à long terme) :
La cession ou sous-location de bail est interdite, même en cas d'accord du bailleur. Elle peut justifier la résiliation du bail.
Toutefois, elle est permise, notamment dans les cas suivants :
Lorsqu'un preneur à bail adhère à une société agricole et en exploite des parcelles, il peut mettre certaines parcelles à disposition après en avoir informé le bailleur par lettre recommandée avec avis de réception.
Au terme d'un bail rural d'une durée minimale de 9 ans, et à défaut de congé délivré et dûment justifié, le preneur peut, sauf convention contraire, procéder au renouvellement du bail pour une nouvelle période de 9 ans.
En cas de départ de l'un des conjoints ou partenaires d'un <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=R45368">Pacs</a> copreneurs du bail, le conjoint ou le partenaire qui poursuit l'exploitation a droit au renouvellement du bail.
Les causes du non-renouvellement peuvent être :
En cas de non-renouvellement, le bailleur doit, par acte d'huissier, notifier le congé au preneur <span class="miseenevidence">18 mois</span> avant la fin du bail. Toutefois, l'exploitant peut s'y opposer lorsqu'il se trouve à moins de 5 ans de l'âge lui permettant de bénéficier de la retraite à taux plein.
Dès la notification, le preneur a 4 mois pour la contester devant le tribunal paritaire des baux ruraux.
Attention :
si le preneur ou le propriétaire ne notifie pas le congé dans les délais légaux, le bail se renouvelle par tacite reconduction pour une nouvelle période de 9 ans, dans les mêmes conditions, sauf si les parties souhaitent y apporter des modifications.
Au moment du renouvellement du bail (soit après 9 ans minimum), il est possible d'introduire une clause de reprise en cours de bail dans le nouveau contrat de bail.
À la fin de la 6<Exposant>e</Exposant> année du bail renouvelé, cette clause peut permettre de reprendre le bien loué, à condition qu'il soit exploité par l'une des personnes suivantes :
Le propriétaire qui souhaite exercer la reprise en cours de bail doit notifier le congé au preneur 2 ans au moins à l'avance.
La vente du bien immobilier ne constitue pas une cause de reprise ou de résiliation du bail : le vendeur vend son bien <span class="expression">occupé</span>.
Le droit de reprise ne peut pas bénéficier à un acquéreur à titre onéreux jusqu'à l'expiration du bail en cours lors de l'acquisition.
La résiliation en cours de bail peut être :
À tout moment, le bail peut être résilié de façon unilatérale et de plein droit uniquement dans les cas suivants :
La résiliation doit être notifiée au preneur par acte d'huissier.
À savoir
en cas de décès du preneur, le bail peut se transmettre aux conjoint, ascendants et descendants participant à l'exploitation ou y ayant participé au cours des 5 dernières années. En cas de décès du bailleur, le bail ne s'éteint pas et s'impose aux ayant droits ou nouveaux propriétaires.
Le preneur ayant apporté des améliorations au fonds loué a droit à une indemnité due par le bailleur, quel que soit le motif d'expiration du bail rural.
L'amélioration du fonds doit provenir du travail ou des investissements réalisés par l'exploitant. Sont assimilées à des améliorations :
Le preneur doit demander cette indemnité dans les 12 mois à partir de la date de fin du bail.
Si un propriétaire agricole et l'exploitant qui lui loue les terres ou bâtiments (fermier ou métayer) sont en désaccord sur un bail rural, ils doivent s'adresser au <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=F1793">tribunal paritaire des baux ruraux</a> dont dépend le domaine agricole.
Ce tribunal est seul compétent pour statuer sur les litiges concernant :
Attention :
pour les conflits relatifs à l'existence du bail ou paiement d'un fermage (retard de paiement par exemple), c'est le tribunal judiciaire qui est compétent.
Le tribunal paritaire des baux ruraux est saisi :
Les parties peuvent se faire assister ou représenter par un avocat, un huissier de justice, un membre de leur famille ou une organisation professionnelle agricole.
La présence d'un avocat n'est pas obligatoire.
Les parties sont convoqués par le greffe du tribunal pour une tentative de conciliation obligatoire, effectuée par le tribunal ou par un <a href="https://allinges.fr/infos-utiles/demarches-administratives/professionnels/?xml=F1736">conciliateur de justice</a>.
En l'absence de conciliation, le litige sera jugé lors d'une audience.
Modèle de contrat de bail à ferme (bail rural)
Modèle de document
Fiche de renseignements pour l'installation d'un étranger comme exploitant agricole
Formulaire
Simulateur
Le Centre de Loisirs est heureux d’accueillir les personnes de 60 ans et plus lors d’une journée intergénérationnelle pour les fêtes de fin d’année ! Rendez-vous le mercredi…
Recevez toutes les infos de la mairie